Au tournant du 20e siècle, la Standard Oil de John D. Rockefeller était une force avec laquelle il fallait compter. En 1904, elle contrôlait 91% de la production pétrolière et 85% des ventes finales aux États-Unis. En conséquence, une action antitrust a été déposée contre la société en 1906 en vertu du Sherman Antitrust Act. Le gouvernement a gagné la cause et la société a été scindée en 34 entités distinctes en 1911.
Dans l'industrie automobile, les premières entreprises canadiennes ont été aidées par une politique nationale et un système tarifaire du Commonwealth qui encourageaient la production nationale. Mais bientôt, les petites opérations canadiennes ont été forcées de fermer leurs portes en raison des énormes demandes financières et des innovations technologiques requises par l'industrie en plein développement. Les entreprises américaines ont contourné le tarif de la politique nationale en créant des succursales canadiennes appartenant aux États-Unis, qui ont également profité du système préférentiel britannique pour exporter du Canada vers d'autres pays à un taux tarifaire inférieur, car les produits qu'elles construisaient étaient fabriqués au Canada. Bientôt, l'industrie canadienne s'est regroupée en quelques grandes entreprises américaines.
Quelles leçons peuvent être tirées de ces tendances passées de consolidation concurrentielle et de ruptures gouvernées par le gouvernement pour les entreprises technologiques d'aujourd'hui? Cette question et plus encore seront analysées par notre panel.
Modérateur: Howard Green, auteur à succès, consultant en communication et ancien diffuseur.
Panélistes:
Professeur Dimitry Anastakis, Université de Toronto
Professeur Graham Taylor, Université Trent
Date: 28 mai 2021
Heure: 14 h 00 HNE
Les participants devront s'inscrire pour y assister. Tous les participants inscrits recevront leurs informations de connexion le 27 mai.